On peut alors penser qu’après un certain âge, on ne peut plus rééduquer ces réflexes et de fait, leurs conséquences.
Mais, ce serait sans compter sur la plasticité cérébrale : la plasticité cérébrale est la capacité qu’a le cerveau de se modifier tout le long de notre vie en créant, défaisant ou réorganisant son réseau de neurones et ses synapses.
Ainsi, des techniques très spécifiques reproduisant les mouvements des réflexes archaïques, vont redonner au système nerveux les informations qui lui ont manqué à un âge de sa vie. Et ainsi stimuler la création de synapse et permettre l’intégration des réflexes archaïques.
Une des techniques est de notamment réaliser des mouvements de façon très précise (symétrique, sans changement de rythme, et sans aucune autre contraction que la partie de corps travaillée). Ainsi pendant ces mouvements, nous allons stimuler en permanence toujours la même boucle nerveuse (entre le cerveau et le muscle travaillé), ce qui permettra de renforcer l’image corporelle de la partie du corps travaillée dans le cerveau en renforçant les synapses et en créant d’autre.
Dans ces conditions, on comprend l’importance de la bonne intégration des réflexes archaïques pour une évolution psychomotrice saine et ainsi permettre aux processus neurologiques de fonctionner correctement.
